Une chose est sûre, vous mourrez tous. Chaque jour, en France, cela arrive à plus de 1 700 d’entre nous, chaque année 600 000 personnes nous quittent. Une chose est très probable, vous enterrerez une mère, un père, un conjoint et vous le redoutez.
Cette épreuve de la vie est difficile à passer, il n’y pas de méthode miraculeuse, chacun réagit à sa manière.
Mais une chose est presque sûre: vos difficultés et votre chagrin ou votre colère vont être augmentés par une organisation de la société qui va vous mettre sous pression inutilement, vous mettre des bâtons dans les roues. Qui souvent ne va pas vous aider ou mal le faire.
Dans ce blog, je souhaite témoigner de la manière dont j’ai vécu les premières semaines du deuil de mon épouse, entouré par nos quatre enfants et ses frère et soeur.
J’espère aussi recevoir en retour vos témoignages. Peut-être avez-vous vécu des difficultés similaires, peut-être vous êtes vous dit: on ne pourrait pas nous faciliter les choses?
Il pourrait se dégager du recueil de ces témoignages quelques pistes d’amélioration possible, quelques suggestions que nous pourrions faire aux pouvoirs publics, aux organismes qu’il faut prévenir et auprès desquels il faut faire valoir ses droits de survivants.
J’amorce la discussion en faisant part de ma propre histoire de ces trois semaines, des réflexions qui me sont venues sur le moment ou après, car le cerveau fonctionne très vite dans ces moments-là.
Commençons par les 24 heures avant le décès.